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Depuis deux ans, ce métier fait partie du Top 10 des jobs les plus recherchés par les recruteurs. À la fois rare sur le marché du travail et indispensable à la bonne marche des organisations, il mérite d’être davantage connu et reconnu pour susciter davantage de vocations. Si l’entreprise a un rôle-clé à jouer dans cette dynamique, elle peut également miser sur l’externalisation pour disposer, de manière ponctuelle ou dans la durée, des compétences de gestionnaires de paie.
Rentrée 2023 : les experts en recrutement de Robert Half dressent le Top 10 des jobs les plus recherchés par les entreprises, liste dans laquelle le métier de gestionnaire de paie figure en bonne place. « Le palmarès (…) met en valeur des métiers essentiels à la bonne marche des entreprises, tous ces rouages qui lui sont nécessaires pour fonctionner efficacement dans une période de remous, expliquait Laure Charbonneau, regional management director chez Robert Half, lors de la présentation des résultats. Si les fonctions financières et comptables demeurent très recherchées, les fonctions RH, juridiques et IT tirent aussi leur épingle du jeu cette année, quand l’édition 2022 se distinguait par davantage de postes pensés pour porter la croissance et la transformation de l’entreprise (développeur, growth manager, etc.). »
Rentrée 2024 : le métier de gestionnaire de paie conserve sa place dans ce Top 10. Plusieurs éléments expliquent l’appétence des entreprises. D’abord, il s’agit d’une fonction en constante évolution, nécessitant une large palette de compétences – rigueur, capacité de veille légale… Ensuite, si elle offre de nombreuses opportunités professionnelles, elle subit un déficit de candidats et un important taux de turnover. Les recruteurs sont donc prêts à faire un effort financier pour attirer les gestionnaires de paie. D’après les estimations de Robert Half, les rémunérations proposées en 2023 étaient comprises entre 35 et 55 000 euros ; aujourd’hui, la fourchette se situe entre 40 et 60 000 euros.
Comme le rappellent les experts d’Indeed, le travail de gestionnaire de paie mérite pourtant d’attirer davantage de candidats, notamment pour sa polyvalence. Parmi les avantages du poste : « un métier riche en opportunités », ouvrant à des postes dans les services paie des entreprises, au sein de cabinets d’expertise comptable, ou encore chez les éditeurs de solutions de paie offrant des services d’externalisation, totale ou partielle, à leurs clients. La fonction appelle aussi l’expression de compétences comportementales précieuses – par exemple, la capacité d’écoute des parties prenantes internes.
Comment réussir, en tant qu’employeur, à donner ses lettres de noblesses à ce rouage essentiel au bon fonctionnement organisationnel ? Il s’agit d’abord d’expliquer aux gestionnaires de paie en place qu’ils sont reconnus comme un maillon essentiel de la performance organisationnelle – et de le démontrer, en leur proposant par exemple des formations régulières, en les faisant participer aux comités RH dédiés aux politiques salariales, etc.
Ensuite, il est important d’outiller les professionnels d’outils dédiés à la gestion de la paie et à la dimension administrative du métier, pour leur permettre de consacrer davantage de temps aux activités à valeur ajoutée. Enfin, en cas de sous-staffing, récurrent ou ponctuel, du service paie, l’employeur a intérêt d’éviter de « charger la barque » : mieux vaut faire appel à un prestataire, à l’image de SD Worx et de sa division « managed services », pour lui déléguer tout ou partie de la génération des salaires et des cotisations associées.
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