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JO : 35% des salariés ont prévu de regarder les épreuves au travail … et en cachette !

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  • Un tiers des salariés prévoit de regarder la diffusion de la cérémonie d’ouverture et certaines épreuves avec ses collègues (33%).        
  • Quatre salariés sur dix souhaiteraient que leur entreprise prévoie la diffusion des épreuves sur le lieu de travail (39%). 
  • 44 % des salariés souhaiteraient que les mesures de flexibilité prises par leur entreprise durant cette période soit le point de départ d’une nouvelle organisation durable.

Le 17 juillet 2024 – À quelques jours de l’ouverture des JO, la tension autour de cet évènement monte partout… même en entreprise. En effet, selon les résultats de la dernière étude réalisée par OpinionWay en France pour SD Worx, prestataire de services RH européen, près d’un salarié de bureau sur quatre interrogés souhaitent que leur entreprise se saisisse de cette opportunité. Pour les aficionados, si rien n’est prévu par leurs dirigeants, 35 % des salariés n’hésiteront pas à suivre l’évènement en direct, coûte que coûte. 

Pour les entreprises et les RH, il n’est pas trop tard pour saisir la balle au bond afin d’accompagner ce mouvement fédérateur entre les collaborateurs, mais aussi d’encadrer les pratiques sur cette période hors norme. Même si des enjeux de productivité se posent, SD Worx partage son analyse et ses conseils pour utiliser cet évènement sportif comme fer de lance sur la cohésion d’équipe et de changements des conditions de travail – que ce soit de façon ponctuel ou pérenne.

 

    Regarder le sport, c’est bien. Avec l’aval du chef, c’est mieux !

    Les évènements sportifs internationaux ont toujours représenté une opportunité pour les salariés de partager des moments forts avec leurs collègues. À l’occasion du plus grand évènement sportif en France, un salarié sur trois prévoit de regarder la diffusion de la cérémonie d’ouverture et certaines épreuves avec ses collègues. Les moins de 35 ans et les cadres se démarquent par leur engouement (42 %) et veulent profiter de ces moments informels pour renforcer les liens entre leurs collègues et avec toutes les équipes.

    Pourtant, si les salariés ont l’intention de suivre les épreuves sportives de cet été avec leurs collègues, ils aimeraient pouvoir le faire au bureau avec la bénédiction et le concours de leur employeur. Quatre personnes interrogées sur dix souhaiteraient que leur entreprise prévoit la diffusion des épreuves sur leur lieu de travail. Pour cela, une organisation plus souple sur les horaires de travail est également souhaitée et permettrait aux salariés d’allier travail et loisirs. Avec l’euphorie des Jeux, 31 % des salariés comptent partir plus tôt afin de pouvoir suivre certaines épreuves – encore faut-il s’arranger avec son manager et le système de gestion des temps. En effet, le salarié doit tout de même faire ses heures et si aucun compromis n’est trouvé, 35 % des salariés suivront les épreuves en cachette sur leurs horaires de travail.

    Pour éviter cette situation où l’entreprise et le salarié seraient perdants, il est possible de tourner le problème dans l’autre sens, et trouver des leviers pour que les JO soient une fête.

     

      À court ou long terme, c’est le point de départ d’une initiative positive

      Pour les entreprises qui veulent profiter de cette occasion pour thématiser leur fête d’entreprise annuelle, elles doivent savoir qu’un tiers des salariés estime que cet évènement va avoir un impact positif sur la convivialité au sein de leurs entreprises. C’est donc l’occasion idéale pour organiser des évènements de team building. Selon les résultats, 30 % des salariés pensent ou sont sûrs que leur entreprise prévoit de mettre en place ce type d’évènement cet été pour surfer sur cette tendance. De plus, 42 % des salariés interrogés en sont demandeurs, et seraient prêts à s’investir davantage au sein de l’entreprise – surtout si à la clé ils peuvent remporter des places et assister à ce rendez-vous unique.

      Outre la fête et l’énergie de cet évènement, se posent des questions pratiques quant aux conditions de travail des salariés. Bien que depuis plusieurs mois, de nombreuses entreprises ont encouragé le retour en présentiel de leurs salariés, les autorités françaises ont encouragé ces dernières à faire preuve de flexibilité notamment pour désengorger les transports en commun. De ce fait, les entreprises doivent se préparer pour faciliter le quotidien de leurs collaborateurs durant cette période. Télétravail, aménagement des horaires en décalé et des congés… de nombreux leviers peuvent permettre d’assouplir ces conditions de travail, tout en responsabilisant les collaborateurs sans impacter la productivité. Si ces mesures sont prévues de façon exceptionnelle seulement cet été, près d’un salarié sur deux (44 %) souhaiterait que ce soit le point de départ d’une nouvelle organisation durable au sein de leur entreprise. La pérennité de ce souhait est davantage soutenue par 53 % des salariés les plus jeunes (contre 30 % pour les plus de 50 ans), ainsi que par 51 % des cadres (dix points de plus par rapport aux autres salariés).