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Seuls trois salariés français sur dix sont satisfaits de leur rémunération globale

35% des salariés ont une idée claire de la valeur totale de leur package salarial incluant tous les avantages sociaux proposées par leur entreprise. 45% des salariés aimeraient pouvoir choisir leurs avantages sociaux à la carte, alors que seuls 15% en ont la possibilité dans leur entreprise
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Plus de 5 salariés sur dix (56%) considèrent que le salaire est le facteur le plus important dans le choix d'une entreprise… mais aussi la principale raison de la quitter. C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès de différents pays en Europe, par le prestataire de services RH SD Worx. En France, trois camps se dessinent : près de trois salariés sur dix (33%) sont satisfaits de leur rémunération dans son ensemble, tandis qu'environ un tiers (31%) sont neutres et un autre tiers (30%) sont insatisfaits. Outre le salaire fixe, les entreprises proposent souvent d'autres formes de rémunération, mais elles ne correspondent pas toujours aux souhaits des salariés.

Une atmosphère de travail agréable, un salaire attrayant, des possibilités d'évolution ou la sécurité de l'emploi : qu'est-ce qui rend une entreprise séduisante aux yeux des talents ? Pour plus de cinq salariés francais sur dix (56%), le salaire reste le facteur le plus important. La bonne ambiance de travail et de bons collègues arrivent ex aequo avec la distance entre sa résidence et le bureau (42%), tandis que la sécurité de l'emploi et la stabilité financière cloturent le podium (37%).

Seuls 35% des salariés estiment que leur enveloppe salariale est équitable par rapport aux autres salaires du marché, tandis que 32% ne se prononcent pas sur ce point. Ces chiffres sont très similaires au sein des entreprises elles-mêmes : 35% considèrent que leur salaire est juste par rapport à celui de leurs collègues, et 25% sont neutres. 

    30% des salariés sont satisfaits de la transparence de leur politique de remuneration

    Comment les salariés francais perçoivent-ils la politique de rémunération de leur entreprise ? Un tiers des salariés (30%) estime que leur entreprise communique suffisamment sur sa politique de rémunération et ses éventuelles modifications, tandis que 31% des interrogés sont satisfaits de la transparence de sa politique de rémunération. Moins d'un cinquième (15 %) des salariés peuvent définir la composition de leur propre package salarial, alors que 45 % d'entre eux souhaiteraient bénéficier d’avantages sociaux à la carte.

    « Il est essentiel que les entreprises réfléchissent attentivement à leur politique de rémunération. Pourtant, seule la moitié des organisations interrogées disposent d'un plan salarial stratégique », déclare Bruce Fecheyr-Lippens, Chief People Officer chez SD Worx. « Les salaires restent un facteur important dans le choix d'un employeur et jouent un rôle significatif dans la motivation et la satisfaction. Nous constatons un degré croissant de personnalisation dans la relation employeur/employé. C'est pourquoi il est important d'adapter votre politique de rémunération pour répondre autant que possible aux besoins uniques de chaque employé.». 

    En outre, il est important de communiquer clairement sur l'ensemble du package salarial. En effet, si les salariés ne savent pas exactement à quoi correspond leur enveloppe salariale, ils ne peuvent pas l'évaluer correctement. Seul un quart des entreprises propose une déclaration de rémunération totale, ce qui entraine selon 40% des salariés une mauvaise perception de leur package salarial global. Il existe néanmoins des logiciels qui présentent ces informations de manière claire et conviviale.

      7 types d’avantages sociaux en moyenne

      L'enveloppe salariale globale ne se limite pas à un salaire fixe. Les salariés européens reçoivent en moyenne sept types d’avantages sociaux différentes, comme c’est le cas pour la France. La Belgique, la Slovénie et la Pologne arrivent en tête avec neuf types d’avantages, tandis que l'Italie (5), l'Espagne (6) et le Danemark (6) affichent les chiffres les plus bas. Les types d’avantages les plus courants sont le salaire fixe (81 %), les horaires de travail flexibles (50 %) et les journées de formation (39 %). Un quart (25 %) reçoit un salaire variable. 

      « La rémunération ne se limite pas à l'argent ou aux biens matériels », poursuit M. Fecheyr-Lippens. « Des éléments tels que des horaires de travail flexibles et une atmosphère de travail agréable comptent également aux yeux des employés. C'est ce que j'appelle l'ABC de la politique de rémunération : Atmosphère, Avantages et Rémunération. L'argent ou les avantages supplémentaires ne sont pas les seules raisons pour lesquelles les gens choisissent une organisation ou y restent. »

        Mais que veulent vraiment les salariés ?

        Bien que des journées de formation soient souvent proposées, elles occupent la quatorzième place sur la liste des souhaits des salariés (9 %). « Pourtant, les études montrent que les possibilités de développement peuvent constituer une motivation importante pour les employés », explique M. Fecheyr-Lippens. « Il est particulièrement important que les entreprises proposent des formations de manière appropriée. Encore une fois, il est bon d'adapter votre formation aux besoins spécifiques de vos employés. » 

        Interrogés sur le type d’avantages sociaux qu'ils préfèrent, qu'ils en bénéficient ou non, 48 % des salariés francais ont répondu un salaire fixe, 35 % ont choisi des jours de congé supplémentaires et 29 % ont cité des horaires de travail flexibles, ex aequo avec des chèques cadeau ou chèques-culture. Du coté des entreprises, près de trois sur dix (32 %) offrent des jours de congé supplémentaires. Les Titres-restaurant ou les indemnités de repas (39 %) et l'assurance maladie complémentaire (27 %) sont également très appréciés.

          À propos de l’étude

          SD Worx, premier prestataire européen de services RH, assiste les organisations dans le domaine des ressources humaines et des salaires. SD Worx mène régulièrement des enquêtes pour découvrir ce qui compte vraiment pour les employeurs et les travailleurs. L'analyse de l'enquête la plus récente, la « Navigator Series », fournit aux organisations une boussole pour naviguer dans les défis posés par les RH et le payroll. L'enquête a été menée en février 2024 dans 18 pays européens : Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovénie, Suède et Royaume-Uni. Au total, 18 000 salariés ont été interrogés. Les résultats sont pondérés et garantissent une représentation fiable du marché du travail dans chaque pays. 

          En Belgique, il s'agit de 1 000 salariés. Pour la Belgique, les résultats ont été pondérés en fonction de la langue, de l'âge, du sexe, de l'éducation, de la taille de l'entreprise et de la région d'emploi, les coefficients de pondération étant presque tous inférieurs à 1,7.