Près de trois quarts des responsables d’entreprise font confiance au département RH pour leur fournir des informations fondées sur des données
12 novembre 2019
Paris, le 12 novembre 2019 – Près de trois quarts des employeurs européens (69%) font confiance au département RH pour obtenir des informations basées sur les données RH et apprécient la valeur ajoutée que ces dernières peuvent apporter (73%). C’est ce que révèle une nouvelle enquête réalisée par SD Worx, fournisseur de premier plan de solutions de gestion de la paie et des RH, auprès de responsables des ressources humaines et d’autres secteurs. Les trois principaux domaines dans lesquels ces informations peuvent avoir un impact sont : les coûts liés aux employés (45%), la satisfaction et l’engagement des employés (45%) et la productivité (42%). Les trois principaux obstacles potentiels à l’adoption d’informations basées sur les données RH sont : le manque de communication entre les ressources humaines et l'ensemble de l'entreprise (29%), les coûts qui y sont associés (27%) et les structures internes qui limitent les innovations (27%).
En outre, 53% des personnes interrogées croient que la confiance que les responsables hors RH accordent à l’application d’informations basées sur les données RH s’est améliorée au cours des deux dernières années et 56% s’attendent à ce que cette confiance s’améliore encore au cours des deux prochaines années.
Les tableaux de bord et les enquêtes se sont révélés être les utilisations les plus populaires des informations basées sur les données RH en France
En s'appuyant sur des données et une vision prospective, les organisations peuvent renforcer leur capital humain et développer des activités durables. Si l'on examine les données que les entreprises appliquent déjà au sein des RH, les Pays-Bas se classent en tête pour l'application des données RH de base avec 78%, contre seulement 53% pour la France. Au-delà de l'utilisation de base des données RH, 46% des entreprises allemandes ont recours à la mise en relation de différentes sources de données pour trouver des corrélations, voire des causalités, contre seulement 26% en Belgique et en France. Le Royaume-Uni vient au deuxième rang avec 38%.
En France, l’accent est mis sur la satisfaction des salariés et l’amélioration de leur engagement à l’aide de données
En ce qui concerne les domaines d’activité dans lesquels les informations basées sur les données RH peuvent avoir le plus grand impact, la France se classait au deuxième rang (46%) pour ce qui était des responsables, qu’ils soient ou non issus des RH, utilisant des données pour améliorer la satisfaction et l’engagement des salariés, contre seulement 36% des répondants allemands qui estimaient que les informations basées sur des données pouvaient améliorer les choses dans ce domaine. Pas moins de 46% des répondants français ont également estimé que les informations basées sur des données peuvent améliorer la productivité, un chiffre qui est supérieur à ceux obtenus aux Pays-Bas (41%), au Royaume-Uni (39%) et en Belgique (37%).
Il y a certainement une forte demande d’analyses basés sur les données RH, avec 43% des décideurs RH révélant qu'on leur demande des anlyses de ce type au moins une fois par semaine. La principale raison de ces demandes concerne l'absentéisme des employés (mentionné par 44% des répondants), suivi des coûts des employés (40%) et de la productivité (40%). C'est la preuve que les décideurs d’entreprises voient l'intérêt de recevoir des données RH et de les demander activement.
Cette enquête a également révélé que les dirigeants d'entreprise croient que le département RH est à l'aise avec le traitement et l'analyse des données (69%). 59% croient que l'infrastructure technologique s'est améliorée pour mieux soutenir le déploiement des données RH. Environ deux répondants sur trois (décideurs RH et non RH) pensent que leur département RH dispose actuellement des aptitudes et des compétences nécessaires pour intégrer les connaissances fondées sur les données. Les deux compétences les plus importantes à développer en matière d'analyse des données RH sont l'analyse des compétences (40%) et l'amélioration des compétences en gestion du changement (34%). Dans 53% des cas, ce problème sera résolu grâce à des possibilités de formation supplémentaires.
Jean-Marie Mozziconacci, directeur général chez SD Worx France : « Cette enquête est prometteuse, car elle met l’évolution du service du personnel en lumière. Nous ne parlons plus de la valeur des données RH et de la nécessité d’occuper une fonction plus centrale au sein du reste de l’entreprise, mais de faire en sorte que les différents services voient les avantages que comportent les données et qu’ils les utilisent pour éclairer les décisions prises en leur sein. Nous ne pouvons que nous attendre à ce que cela s’accentue au cours des prochaines années, à mesure que la technologie et les connaissances internes s’améliorent ».
Les Chemins de fer belges utilisent également pleinement les données RH au bénéfice de la satisfaction et de l'engagement des travailleurs. Petra Blanckaert, Head of Human Resources & CEO Office de la SNCB, explique comment ils s'y prennent : « Nous exigeons des efforts opérationnels importants de la part de nos collaborateurs, par exemple dans notre recherche de la ponctualité et de la satisfaction de nos clients. Dans le même temps, nous voulons investir dans leur satisfaction et leur bien-être : au début de cette année, nous avons interrogé nos 18 000 collaborateurs sur leur satisfaction, leur engagement et leur culture. Pour ce faire, nous utilisons un questionnaire détaillé pour évaluer les points à améliorer. Ces données RH nous ont aidés à nous concentrer sur ce qui compte pour l'ensemble des travailleurs, pour une approche largement soutenue. Ces données RH nous aident à établir correctement les priorités et à ne pas nous limiter à des divergences évidentes. » Elle poursuit : « L'analyse des résultats nous aide dans notre approche participative, grâce à laquelle nous élaborons des plans d'action en groupes de travail. Les données RH nous permettent également de fournir une rétroaction précise sur les résultats à tous les collaborateurs ; le niveau de détail et la fiabilité augmentent la reconnaissance et l'implication de nos collaborateurs. »